Kinshasa, RD Congo - L'ambassadrice au ministère suédois des Affaires étrangères, Lena Sundh, en visite en RD Congo, a annoncé, dimanche à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, l'octroi d'un don de 5 millions de dollars US par son pays, en appui aux efforts des Nations unies et du gouvernement congolais pour la stabilisation de l'Est de la RDC.
Selon la diplomate suédoise, ce montant sera consacré à la construction de logements pour les agents de la Police nationale congolaise (PNC) qui auront été déployés à l’intérieur des provinces du Nord et du Sud-Kivu, dans le cadre de ce plan de reconstruction.
L’ambassadeur ajoute que le gouvernement suédois pourrait aussi envisager d’intervenir dans la réhabilitation des routes provinciales ayant un intérêt certain pour la restauration de la sécurité.
"En appui aux efforts de l’ONU et au gouvernement, la décision a été prise d’appuyer les efforts pour déployer la Police nationale à l’intérieur. Et, pour ça, du côté de la Suède, nous avons fait un financement de 5 millions de dollars pour la construction de logements de la Police, soit au Nord-Kivu, soit au Sud-Kivu.
Mais, ça dépend aussi des conditions, comment arriver à une situation qui va permettre la construction et le déploiement de la Police. Nous avons aussi l’intention, mais là on n’a pas encore une décision formelle, d’un appui pour la construction des routes".
Mme Lena Sundh, qui a regagné son pays dimanche soir, est une ancienne représentante adjointe du Secrétaire général des Nations unies en RD Congo, rappelle-t-on.
Selon la Mission de l’ONU au Congo (MONUC), la paix est encore lointaine dans les deux provinces de Kivu, où il y a régulièrement des affrontements entre différentes factions des rebelles hutus rwandais et où se produisent à tout moment des incidents opposant les milices de Laurent Nkundabatware soit aux Maï-Maï, soit à l’armée régulière du Nord-Kivu.
L’Est de la RDC est, en outre, caractérisé également, à en croire la MONUC, par les recrutements forcés des enfants par les Maï-Maï à Kamanyola et à Uvira ainsi que par des attaques contre les positions des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC).
Kinshasa - 11/08/2008 Pana
Violences sexuelles - le FNUAP au secours à quelques hôpitaux de Bukavu
Sud-Kivu | 11 Août 2008 à 11:04:23
Un lot de médicaments et équipements médicaux, don du Fonds des Nations Unies pour la population , FNUAP, a été remis vendredi dernier à quelques formations sanitaires de la ville de Bukavu, chef-lieu de la province du Sud-Kivu. Ce lot était composé, notamment, de lits d'accouchement, du matériel chirurgical, des couveuses et des divers produits pharmaceutiques, rapporte radiookapi.net
Cette assistance s'inscrit dans le cadre du projet conjoint de prévention et réponses aux violences sexuelles dans la province du Sud-Kivu, cofinancé par le FNUAP et la Coopération canadienne. Les structures sanitaires bénéficiaires de ce don dont le coût total est estimé à 30 000 USD, n'ont pas caché leur satisfaction. Selon le Docteur Robert Nyamugaragaza, médecin coordonnateur provincial au PNSR, Programme national Santé de la reproduction, les produits remis ne sont pas spécifiques aux victimes de violences sexuelles. Ils concernent l'ensemble du secteur de la santé de reproduction. De son côté, la représentante nationale du FNUAP souhaite que les violences sexuelles en RDC s'arrêtent. Pour Dr Margaret Akamana, le vœu de son organisme, il faut que les équipements qu'ils donnent ne servent que les femmes et leurs enfants, et non pour prendre en charge les victimes de violences sexuelles. Cela pour signifier que celles-ci n'ont pas de place dans la société. Par conséquent, elles doivent cesser.
Pour rappel, le FNUAP assiste la RDC dans divers secteurs, notamment celui de la santé, depuis 2005.
Par Editeur Web
Bas Congo : les femmes sensibilisées aux élections municipales
RDC | Politique et Citoyen | 10 Août 2008 à 12:46:23
Les femmes de Luozi , Mbanza Ngungu et Kisantu ont été encouragées à participer massivement aux prochaines élections ainsi qu’à l’enrôlement des nouveaux électeurs. Cette sensibilisation a été organisée par le bureau de représentation provinciale de la commission électorale et indépendante, CEI , et la section électorale de la Monuc /Bas-Congo, rapporte radiookapi.net
Mariama Souley Touré, chargée de la sensibilisation à la section électorale de la Monuc/Matadi, explique le choix porté sur les femmes dans le cadre de cette sensibilisation : « La constitution donne à la femme une représentation équitable au sein des institutions nationales, provinciales et locales. Mais dans la réalité, les femmes ont une représentation négligeable à tous les niveaux des postes électifs politiques et de responsabilité. Cette situation de la femme doit changer. Au regard de son poids démographique de 52 % de la population totale au Congo. A part cela, vous savez que la femme est innocente et dite manipulable. Il faut éviter les achats de conscience. C’est pourquoi on a préféré prendre une longueur d’avance avant que le lancement sur la sensibilisation ne commence. »
L'ONU appelle son personnel à respecter les droits de l'Homme en RDC
New York, Etats-Unis - L'ONU a demandé aux soldats de maintien de la paix en République démocratique du Congo (RDC) de respecter les règles internationales régissant les droits de l'Homme, indique un communiqué de presse publié jeudi à New York.
L'appel a été lancé à Kinshasa par le représentant du Secrétaire général de l'ONU, Alan Doss, annonçant le renforcement des mesures destinées à diminuer les violations de droits de l'Homme par le personnel de l'ONU.
M. Doss a invité les soldats de maintien de la paix dans la région à suivre strictement le code de conduite de l'ONU lorsqu'ils sont en mission.
Il a promis de discuter avec une commission d'experts, dont les membres internationaux et congolais, sur les voies et moyens de garantir le respect des droits de l'Homme par la mission onusienne de maintien de la paix.
M. Doss a souligné la nécessité de trouver des mesures qui pourraient prouver la responsabilité des soldats de paix en cas de violation des droits de l'Homme.
New York - 08/08/2008 Pana
Où en est-on avec le désarmement des FDLR ?
Après la lancement officiel des opérations d’identification, de désarmement volontaire et regroupement des combattants hutu Rwandais présents sur le territoire congolais le jeudi 31juillet 2008, plus de suite… Les congolais se demandent que sont devenus les FDLR que les habitants de Mambasa ont refusé d’accueillir dans le camp de cantonnement de leur territoire? Quelle idée d’avoir ériger un camp de transit à Mambasa en Province Orientale pour des rebelles qui doivent rentrer au Rwanda ? La parade du 31 juillet 2008, était-elle seulement pour une consommation médiatique ?
Le Ministre des Affaires Etrangères, Antipas Mbusa Nyamwisi, qui est chargé des rebelles étrangers dans le projet Amani ( notez que c’est l’abbé Malu Malu qui est chargé de la relation avec les Mai-Mai, les Kasindiens, PARECO, etc.) avait présidé au lancement de la campagne. Une centaines de rebelles étrangers se sont rendus sur des milliers pour ceux qui en connaissent les chiffres. Les leaders des rebelles étrangers avait fait le déplacement du Nord-Kivu en provenance de capitales occidentales et africaines sans que la CPI ne les arrête comme le Mwana mboka J.P. Bemba. Et pourtant ils sont responsables de 5 millions des morts congolais. De Goma à Kasiki ( Luofu), ces leaders des rebelles, qui sont en fait des terroristes, étaient sous bonne escorte de la Monuc et des Fardc. Leur présence ponctuelle au rendez-vous du lancement officiel de la campagne démontre s’il y en avait besoin que nul n’ignore où vivent ceux qui commanditent l’insécurité et la mort des milliers des congolais. Leur présence aux côtés des officiels congolais et de la Monuc démontre que le mouvement de rebelles étrangers n’est pas une nébuleuse comme souvent on le présente. Pour ne citer qu’un cas : le leader des FDLR Ignace Murwanashaka mène depuis 2006 une vie paisible en Allemagne où il était arrivé de Kampala ( pas de Kinshasa) avec un passeport ougandais, c’est-à-dire comme citoyen ougandais (Africa Research Bulletin, Political, Social and Cultural Series, Vol. 45, Issue 1, (February 2008), 17375A –17377C). Un chef d’un mouvement terroriste que sont les FDLR se la coule douce dans un pays dit des droits de l’homme. Ce fait comme plusieurs autres prouvent que les FDLR existent en R.D. Congo par la volonté de certains qui les utilisent pour faire aboutir leur projet. C’est pourquoi, quelles que soient les atrocités que ces derniers commettent, ni Kigali, ni Kinshasa, ni Kampala, n’a demandé leur arrestation. Les leaders des rebelles étrangers ne sont recherchés par aucune police internationale. Ce traitement spécial peut expliquer pourquoi les rebelles étrangers ne sont jamais devenus la cible réelle du feu de l’armée congolaise aidée par la MONUC. Même certaines grandes puissances qui se disent lutter contre le terrorisme de par le monde n’ont pas les FDLR sur leurs petites listes de personnes dangereuses. C’est ainsi que le leader actuel des FDLR peut vivre tranquillement en Allemagne pendant que son mouvement continue de tuer les congolais. Il peut venir participer à une parade à Luofu, retourner calmement en Allemagne après avoir démobilisé pour le besoin de la cause une petite poignée de rebelles pour distraire l’opinion et internationale. En effet, depuis la parade médiatique du 31 juillet à Kasiki (Luofu), plus de nouvelles du cantonnement des rebelles étrangers. Comment pouvait-il être autrement quand on sait qu’aucune nouvelle force ou unité chargée de ce travail tant attendu n’avait pas été mise sur pied. Laisser ce travail à la Monuc avec toutes les accusations qui pèsent contre celle-ci dans sa relation aux rebelles étrangers, était une acceptation tacite de l’immobilisme sur ce dossier.
On ne le dira jamais assez, pour ramener la paix à l’Est du Congo, il faut changer plusieurs acteurs chargés actuellement du dossier des rebelles étrangers, au niveau national et international, en l’occurrence la Monuc qui s’était proposée de faire appliquer l’accord de Goma mais qui ne l’a jamais fait ou qui le fait à sa manière particulière. Avec des acteurs neutres et nouveaux, une force dissuasive nouvelle, il faudra élaborer un calendrier d’activités, une feuille de route avec des échéances, des sanctions contre les récidivistes, etc.
Beni-Lubero Online
lundi 11 août 2008
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