jeudi 31 janvier 2008

10ans de prison ferme pour viol

Evoloko Antshuamo condamné à 10ans de prison ferme pour viol

Kinshasa, 31/01/2008 / Musique http://www.digitalcongo.net
La vedette de la chanson congolaise bien connue Evoloko Lay Lay Antshuamo vient d’écoper d’une peine de prison de 10 ans pour viol d’une fille de 14 ans. Le fait est d’une gravité telle qu’ils ne pouvait rester impuni. 10 ans de prison ferme, voilà le verdict exemplaire pris par le Tribunal de Grande Instance de Kasa-Vubu, le mardi 29 janvier 2008 contre l’artiste musicien Evoloko Atshuamo dit Joker Lay Lay, 54 ans, pour viol d’une fille de 14 ans, élève en 5ème primaire. Humiliée, toute la famille musicale a vidé la salle d’audience.C’est sur la pointe des pieds et avec un visage contrit, couvert de honte que Tabu Ley, ancien musicien et aujourd’hui, ministre provincial chargé de la Culture et Jeunesse, et par de la, toute la famille musicale congolaise, ont quitté, le 29 janvier 2008, la salle d’audience du Tribunal de Grande Instance de Kasa­-Vubu/Assoss.« Aux fonds auspices, la condamnation à 10 ans de prison ferme de l’artiste musicien Evotoko Lay Lay pour viol d’une jeune fille de 14 ans, élève en 5ème primaire. Le tribunal qui n’a pas lésiné sur les faits infractionnels a fixé les dommages et intérêts à hauteur de 70.000 dollars en faveur de la famille de la victime. L’inculpé devrait également s’acquitter de frais d’instance.Que s’est-il passé pour que l’on en arrive là ?Il ressort des faits allégués au cours de l’instance que l’artiste musicien Evoloko Atshuarno a violé, le dimanche 27 janvier dernier, une fille mineure âgée de 14 ans. Le fait s’est produit sur l’avenue Wafanya à Yolo­ Nord, dans la commune de Kalamu, dans la résidence du condamné.Selon les témoignages de la victime, le patron de l’orchestre Langa langa Rénové l’avait enfermé dans sa résidence où ne loge ni femme, ni enfants et ce, après avoir utilisé plusieurs subterfuges.C’est après l’avoir libéré dans l’après-midi de ce dimanche-là que la famille, informée du drame survenu s’est empressée de saisir un poste de police. Sans ménagement, une procédure fut déclenchée conduisant à l’arrestation de l’intéressé. Au Tribunal où il fut conduit, la procédure de flagrance engagée a débouché sur sa condamnation pour 10 ans de prison ferme.Des sources concordantes affirment que ce n’est pas la première fois que l’auteur de la célèbre chanson, « Fièvre Mondo » peut commettre un tel acte scandaleux. Désolation dans la famille musicale!.Gros plan sur l’artisteIl était mineur quand Evoloko Jocker, à commencé la musique en 1969 dans le groupe Zaiko Langa Langa. La première cuvée de Zaiko porte l’estampillage d’Evoloko et de nombreux musiciens congolais ont fourbi leurs armes à ses côtés avant d’atteindre aujourd’hui les rivages où ils sont.Atshuamo est un artiste de facture respectable. Il fut fureur dans les années soixante-dix avec sa chorégraphie et son look. il est l’un des élèves du style fiesta. Joker Lay Lay est le seul musicien congolais de sa génération dont on sent la ressemblance à travers ses chansons.Avec sa voix aiguë et limpide, très charmant, il est parvenu à créer toute une école. La musique congolaise lui doit beaucoup et tous les musiciens de la RDC, notamment Papa Wemba, Nyoka Longo, le Grand-père Benz Bozi Boziana... reconnaissent en lui, une étoile brillante de la musique d’une certaine époque.(Milor)Jordache Diala/Prospérité

Province Orientale : lenteur dans l'instruction des dossiers sur les violences sexuelles
Province Orientale Politique et Citoyen 29 Janvier 2008 à 09:31:53

Dans leurs rapports d’activités, les ONG de lutte contre les violences sexuelles s’insurgent contre la lenteur dans l’instruction des dossiers de viols au parquet et au Tribunal de grande instance de Buta. D’après ces organisations de la société civile, seuls trois dossiers sur une trentaine enregistrés au cours du dernier semestre de l’année dernière ont été fixés au tribunal, rapporte radiookapi.net
La plupart des cas concernés viennent de l’intérieur du district de Bas Uélé notamment d’Aketi, Bondo et Ango. D’après ce rapport, l’élasticité de la période d’instruction des dossiers décourage les victimes. Ces derniers se sentent découragées et préfèrent regagner leurs villages. Pendant ce temps, les présumés auteurs de ces actes de violence restent moins d’un mois en prison et s’évadent facilement suite à la quasi inexistence d’établissement pénitentiaire. Les familles des victimes déplorent aussi cette situation. Ce qui, aux yeux de certains observateurs, favorise l’impunité et incite certaines familles à recourir à l’arrangement à l`amiable. Elles se disent découragées et ne sont plus prêtes à continuer à saisir la justice car les bourreaux ne sont pas punis, affirme la même source. Pour sa part, le procureur de la république près le tribunal de grande instance de Buta justifie cette lenteur par les difficultés liées au fonctionnement de la justice dans cette partie de la Province Orientale. Au nombre de ces difficultés, le procureur de la république cite le manque des fournitures, les évasions des parties accusées dans les prisons de Buta. Devant ces difficultés, le procureur de la république ad intérim près le tribunal de grande instance de Buta sollicite l’intervention de gouvernement ainsi que d’autre partenaires comme la Monuc afin de doter l’appareil judiciaire de Buta des machines à écrire.

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