vendredi 8 février 2008

Pour rappel - SOROPTIMIST de Soignies : Pie Tshibanda le 23 février 2008 au profit de l'AFEDE asbl











"Je ne suis pas sorcier "




de et par
PIE TSHIBANDA




Samedi 23 février 2008 à 19h30





Salle de spectacle du Centre Reine Fabiola,


455, rue de Neufvilles à Neufvilles







20 € (1 boisson comprise)







Réservation : 270-0294267-22 avant le 20 février







Organisé par le club Soroptimist de Soignies au profit de











Pour information et contact :



Joëlle Petit: 067/34.10.16



Emilie-Flore Faignond: 067/336749



jeudi 7 février 2008

Quand les militaires enlèvent et violent impunément les travailleuses du sexe

Province du Sud-Kivu à l'Est de la République Démocratique du Congo (RDC)

SociétéProvince du Sud-Kivu à l'Est de la République Démocratique du Congo (RDC) : Quand les militaires enlèvent et violent impunément les travailleuses du sexe

L'Indépendant, 06/02/2008

L'année 2007, selon l'ONG "Action pour la lutte contre l'ignorance du Sida (ALCIS)", a été très atroce dans la province du Sud-Kivu à l'Est de la République Démocratique du Congo (RDC) pour les travailleuses du sexe. Celles-ci, exerçant le plus vieux métier du monde au mépris de la législation de travail, ont été victimes d’actes d'enlèvement, d’arrestations et de détention arbitraire, de traitements cruels, inhumains et dégradants. Les auteurs de ces actes bestialité, à en croire ALCIS, sont les policiers et les militaires.

Dans son rapport de plaidoyer "Le calvaire quotidien des travailleuses du sexe de la République Démocratique du Congo (RDC) : Cas de la province du Sud-Kivu", réalisé en 2007 et déposé à notre rédaction, l'ONG "Action pour la lutte contre l'ignorance du Sida (ALCIS)" se plaint, d'une part, de la persistance de graves et flagrantes violations systématiques des droits humains chez les travailleuses du sexe. D'autres part, elle s'attaque à l'appareil judiciaire du pays qui observe un silence complice et coupable.

Il ressort du rapport que l'année 2007, chez Joseph Kabila, Président de la République du Congo Démocratique, a été marquée par des cas, sans précédent, de violation des droits de l'homme. Les travailleuses du sexe occupent la tête du liste des victimes. Selon le récit, entre les mois de février et avril 2007, une vingtaine de filles de joie au Sud-Kivu ont été victimes des actes d'enlèvement, des arrestations et détentions arbitraires, des traitements cruels, inhumains et dégradants.

Selon ALCIS, les autorités concernées n'ont pas su prendre des mesures appropriées pour protéger les travailleuses du sexe. Les groupes des agresseurs et violeurs sont essentiellement des policiers au cours des rafles, des militaires et même des civils. A en croire le rapport, nombreux sont ceux d'entre eux qui se sont rendus responsables d'actes de viols, de torture ainsi que d'exécutions extrajudiciaire.ALCIS affirme avoir enregistré, entre février et avril 2007, 15 cas d'enlèvement de travailleuses du sexe. Celles-ci ont été transformées en concubines forcées de leurs agresseurs, militaires et policiers.

L'ONG de révéler que deux jeunes célèbres prostituées âgées respectivement de 22-25 ans résidant à Kavumu centre ont été enlevées, violées par les militaires, le 8 février 2007. Une semaine plus tard, un autre groupe de militaires qui faisait la patrouille nocturne a arrêté quatre péripaticiennes de la commune de Kadutu dans la ville de Bukavu. Elles ont été torturées et violées systématiquement. A la même date, vers 15h, ALCIS a signé que Bahati, une demoiselle, habitant le quartier Essence II, en commune d'Ibanda, a aussi été enlevée par trois policiers. La victime était accusée d'avoir volé le téléphone d'un de ses clients.ALCIS a signalé qu'au cours de la première quinzaine du mois de mars 2007, dans le groupement de Kamanyola, territoire de Walungu, trois travailleuses du sexe ont été enlevées et violées par des policiers. Ceux-ci n'ont pas hésité à piller les biens de leurs victimes qui sont revenues à leurs domiciles trois jours plus tard.

Le 18 mars, deux travailleuses du sexe revenaient de l'hôtel Chikoma à 23h, dans la Commune de Bagira précisément dans la ville de Bukavu, ont été violées par les militaires. Ces derniers se sont retirés avec les téléphones, l’argent et les bijoux de leurs victimes.

Cinq travailleuses du sexe de Kavumu, à Kabare ont subi le même sort le 22 mars, à 22h, après la visite d'un groupe de policiers dans leurs maisons respectives. Dans la nuit du 23 du même mois, c'est Mlle Cizo, prostituée résidant dans la Commune de Kadutu qui a eu la mal chance d’entrer dans la rue du militaire. Ces derniers, après avoir assouvis leur instinct bestial, l'ont battue, blessée au dos, au ventre et au bras gauche. Le rapport de mentionner également qu'à Uvira, le 26 mars 2007, deux autres avilies ont été enlevées et violées par 6 policiers.Au cours de la deuxième quinzaine du mois d'avril, ALCIS affirme avoir été saisie de 23 cas de viol des abaissées.

Viol suivi de traitements dégradants

Dans la nuit du 3 mai 2007, de 22 heures à 5 heures du matin, dans la Commune de Bagira à Bukavu,Mlle Chantal a été enlevée et violée par la suite. La victime a aussi subi des traitements dégradants des militaires qui ont introduit avec force une banane Plantin dans le vagin.Dans le même mois, treize autres filles de joie, de Kailainola, sur le territoire de Walungu, ont été sujet de viol. Parmi elles, six ont été gravement torturées. Le 13 juillet, après avoir pillé quatre maisons abritant les travailleuses du sexe, sis à Nyamugo, Commune de Kadutu, les militaires ont violé et torturé ces victimes.

Dans la nuit du 27 du même mois à mi-nuit, mademoiselle Pascalienne, résidant à BuhololI, Commune de Kadutu a été enlevée et violée par la suite par trois policiers. Les policiers se sont passés alors la victime comme les fumeurs se passent la cigarette. "Une solidarité meurtrière et contre nature est alors observée entre ces bourreaux, violées par plusieurs policiers à la fois" mentionne le rapport.

Le 2 août 2007, à 2 heures du matin, Lea, résidant à Kavumu, territoire de Kabare a été enlevée et violée. La pauvre a, par la suite, subi "une opération chirurgicale" faite à l'aide d'une lame de rasoir par ses bourreaux. Cet acte a traumatisé le périnée de la victime qui a été soignée dans un hôpital de référence de Kavumu.En cette même période d'août et septembre 2007, un bon nombre des travailleuses du sexe de Kavumu, territoire de Kabare ont été enlevées et conduites vers des destinations inconnues. En général, elles reviennent toutes à la maison avec des grossesses. Violées par plusieurs agresseurs, ces victimes sont abandonnées après l'acte dans une situation de coma.

Dans les pavillons modernes de l'hôpital de référence de Panzi, à Bukavu, a indiqué ALCIS, une dizaine de travailleuses du sexe sont actuellement soignées pour des raisons similaires. Le centre a accueilli 63 cas depuis février dernier. Il a diagnostiqué 43 cas d'infection sexuellement transmissibles (IST) dont 27 cas du VIH/SIDA. Ce nombre ne représente pas la situation singulièrement compliquée dans l'arrière-province où opèrent en toute quiétude les violeurs.

ALCIS estime que plusieurs victimes n'ont pas eu accès à des véritables soins médicaux. "Elles croupissent dans leurs maisons sous des souffrances atroces" a-t-elle déclaré.

Selon l'ONG, à cause du viol, source des IST/ VIH/SIDA et d'autres traumatismes, les travailleuses du sexe sont condamnées à périr car affaiblies par toutes ces souffrances tant physiques que psychologiques leurs infligées ces violeurs. Aujourd'hui, nous enregistrons même des civils parmi les auteurs de viols faits aux travailleuses du sexe eu égard à la culture qui prend de plus en plus racine dans notre pays la R.D.Congo à cause de l'impunité devant ces auteurs. "Les travailleuses du sexe et victimes des viols et violences sexuelles gagnent le courage et témoignent sans génie de leurs situations malheureuses. Il faut préciser que les effectifs de travailleuses du sexe violées ont sensiblement augmenté dans l'ensemble par rapport à ceux de l'année passée" a remarqué ALCIS.

Solange porte une grossesse déjà il y a 6 mois. Elle fait partie du Comité de solidarité des travailleuses du sexe de Kavumu suivi par les animateurs de ALCIS. La pauvre raconte sa tragédie: "j'ai été prise au corps quatre militaires lors qu'ils faisaient la patrouille nocturne dans la nuit du 16 mai 2007, ces hommes sont passés sur moi et après ils m'ont relâchée presque mourante. Aujourd'hui, je porte une grossesse que je n'ai pas désirée car, je n 'ai pas l'envie de mettre au monde, je ne serais même pas heureuse de mettre au monde cet enfant, je ne connais même pas son père, même pas sa figure à cause de la douleur à laquelle j'ai été soumise pendant cette tragédie épouvantable. Si cet enfant serait né, je ne sais même pas si je vais l'aimer. Je me demande si à son accouchement s'il sera un enfant vivant ou mort-né, je ne sais même pas si moi aussi je serais vivante. Aussi, mon dernier test de dépistage du VIH s’est révélé positif".

Il convient de souligner qu'ALCIS suit, en ce moment, dans un centre de santé de la place, deux travailleuses du sexe enceinte, violées le 28 avril 2007 et qui sont aujourd'hui infectées par le VIH/SIDA.

Détentions aux domiciles propres des Commandants de brigade

A côté de lieux légaux de détention, il est aussi constaté l'existence des cachots pirates créés par-ci par-là par certains commandants de la police et ceux des militaires, uniquement pour les travailleuses du sexe enlevées soit dans leurs maisons de travail ou aux bars pendant la nuit. Dès fois, il est observé des arrestations et détentions aux domiciles propres de ces commandants. C'est une occasion de les terroriser, les intimider pour les forcer à accepter leur contrôle. Ce phénomène a été très remarquable dans le premier trimestre de l'année 2006, surtout pour les filles de joie des territoires d'Uvira, de Walungu et Kabare de la province du Sud-Kivu.

Les prostituées, qui ont été enlevées et arrêtées, sont, dans bien de cas, relâchées une à deux semaines plus tard après avoir été traitée des concubines fragiles pour ces commandants.Les autorités entendent, aujourd'hui, procéder à la fermeture de plusieurs maisons appelées communément dans le jargon du milieu "Publi Femme, Pay as you go". Celles-ci, à leurs yeux constituent des endroits propices de propagation de l'infection du VIH/SIDA et de l'exploitation sexuelle de filles mineures.

Pour terminer, il convient de souligner que la R.D.Congo ne dispose pas d'un statut particulier concernant le commerce du sexe raison pour laquelle les autorités concernées ne prennent pas à bras-le-corps des mesures pour réprimer ces pratiques dégradantes et attentatoires à la dignité des travailleuses du sexe d'ici. L'Etat congolais se désintéresse de leurs problèmes. Cette situation a fait que nombre de travailleuses du sexe du Congo, particulièrement celles de l'Est, voient souvent défiler devant elles à longueur des journées et de nuits les policiers et les militaires qui les ont, soit enlevées, soit violées et torturées.

Abdoul Karim KONEL'Indépendant, est seul responsable du contenu de cet article

mercredi 6 février 2008

PÉTITION DE LA CAMPAGNE DES FEMMES CONGOLAISES CONTRE LES VIOLENCES SEXUELLES EN RDC DESTINÉE AUX MEMBRES DE LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE

Face aux violences sexuelles commises pendant le conflit, les femmes, les associations locales de femmes, la société civile ont lancé un cri d’alarme (‘’SOS Femmes en Danger’’) vers la communauté internationale pour dénoncer ces crimes à leur juste mesure. Ce sont des crimes innommables qui détruisent les vies et paralysent les communautés locales sur le long terme.

Non à l’impunité! Oui à une réparation efficace ont été les mots d’ordre des activistes au cœur des campagnes contre les violences sexuelles.

Mais pendant que l’on dansait dans les villes le jour du lancement de la Campagne nationale contre les violences sexuelles, dans nos villages on continuait à nous violer en toute impunité. Il faut plus que des textes législatifs pour en finir avec la banalisation de ces crimes : il faut aussi une volonté politique pour que la loi réprimant les violences sexuelles soit efficacement appliquée et que cesse l’inertie des instances judiciaires. Il faut aussi mobiliser la société par une campagne de sensibilisation et mettre sur pied un programme intégral d’accompagnement des victimes et de leur famille.

Les victimes sont des citoyennes à part entière de la société congolaise, elles sont essentielles à la transformation de notre société. C’est leur voix qu’il faut nous faut entendre, leurs besoins qu’il faut satisfaire, leur dignité qu’il faut restaurer. Ne faisons pas d’elles des instruments pour obtenir des fonds, ou des données permettant d’illustrer leur malheur au profit d’organismes internationaux, pourtant bien loin de leur réalité quotidienne.

Ce décalage d’avec la réalité nous le vivons, nous ONGs de femmes locales. Nous étions sur le terrain avant, pendant et après le conflit. Nous sommes là pour rester, nous ne sommes pas de passage. Aujourd’hui, nous sommes extrêmement préoccupées quant à la durabilité de nos activités car maintenues dans une relation de dépendance : nous ne sommes pas informées sur les initiatives internationales, nous sommes écartées des discussions avec les bailleurs de fonds. Nous nous sentons déconnectées, insultées, méprisées. Que se passera-t-il quand les ONGs internationales et les agences onusiennes s’en iront ? Nous sommes bien plus que de simples bénéficiaires, nous sommes des interlocutrices incontournables, des parties prenantes à la reconstruction de l’avenir de notre pays ainsi que l’a reconnue la résolution 1325 du Conseil de Sécurité.

Notre message s’adresse aux ONGs internationales, aux bailleurs de fonds, aux agences onusiennes : travaillons ensemble ! Mais travaillons efficacement ensemble !

Reconnaissez notre expertise !

Reconnaissez notre expérience !

Respectez notre travail !

Impliquez-nous dans toutes les étapes de vos interventions auprès des victimes que ce soit dans la recherche de fonds, la mise sur pied de campagne, les actions sur le terrain !

A quoi sert-il de dupliquer les initiatives ? A quoi sert-il d’intervenir auprès des victimes en leur donnant ce qu’elles n’ont pas demandé ? Comment pouvez-vous prétendre changer la réalité des victimes alors que vous ne parlez pas leur langue et méconnaissez leurs capacités et leurs aspirations.

Nous travaillons tous les jours avec les victimes et leurs proches , nous sommes leur sœur, leur mère, leur tante, leur grand-mère, leur voisine. Nous savons les écouter, nous savons leur donner une voix, nous savons mobiliser la communauté, nous savons l’importance d’établir une collaboration avec les pouvoirs coutumiers et publics : donnez-nous les moyens durables de continuer à renforcer la capacité des victimes de se réaliser en tant que citoyennes, agentes de changement de leur propre vie, de leur famille, de leur communauté, de leur société. Renforcer l’autonomie des ONGs locales c’est renforcer celle des victimes.

Sans votre appui, notre action ne serait pas aussi forte, sans notre partenariat votre action n’aura que peu d’impact. Aidez nous à changer le visage de la lutte contre les violences sexuelles en RDC.

La pétition a été signée par les organisations suivantes:

Arche d'Alliance (ARAL) (Sud-Kivu)

Association des Femmes pour les Droits et la Démocratie (AFD) (Sud-Kivu)

Association des Femmes pour le Progrès Social et Culturel (AFPSC) (Est de la RDC)

Association des Mamans Chrétiennes pour l'Assistance aux Vulnérables (AMCAV) (Sud-Kivu)

Association pour la Défense des Droits des Femmes (Nord-Kivu)

Collectif des Associations Féminines de Beni (CAF/Beni) (Nord-Kivu)

ESSAIM (Cadre de concertation et d'action pour la défense des droits des femmes) (Est de la RDC)

Forum des Mamans de l'Ituri (FOMI) (Ituri)

Initiative des Femmes pour le Développement et l'Autopromotion (IFDA) (Sud-Kivu)

Réseau Femmes Développement / Ituri (Province Orientale)

Solidarité des Femmes Activistes des Droits Humains (SOFAD) (Sud-Kivu)

Solidarité des Femmes en Difficultés (SOFED) ( Sud-Kivu)

Solidarité Féminine pour la Paix et le Développement Intégral (SOFEPADI) (Nord-Kivu, Ituri)

Solidarité et Paix pour le Développement Intégré (SOPADI) (Sud-Kivu)

Syndicat des Femmes Défavorisées (SYFED) (Sud-Kivu)

Synergie des Femmes contre les Violences Sexuelles (SFVS) (Nord-Kivu)

Avec l'appui de:

Coalition pour les Droits des Femmes en Situation de Conflits (Canada)

Droits et Démocratie (Canada)

Ajoutez votre signature par Internet: http://www.rdcviolencesexuelle.org/site/fr/node/11

Sans votre appui, notre action ne serait pas aussi forte,
sans notre partenariat votre action n’aura que peu d’impact.
Aidez nous à changer le visage de la lutte contre les violences sexuelles en RDC.

2500 cas de violences sexuelles enregistrés en 2007 à Kasongo Lunda

Bandundu 06 Février 2008 à 09:37:15

La recrudescence des violences sexuelles dans le territoire de Kasongo Lunda devient de plus en plus inquiétante. La synergie provinciale de lutte contre les violences sexuelles a, dans un communiqué de presse, fait état de l’abandon des victimes à leur triste sort, rapporte radiookapi.net

Des femmes et jeunes filles victimes des violences sexuelles y sont comptées par milliers. Ne sachant à quel saint se vouer, ces dernières sont pour la plupart traumatisées, humiliées et dépourvues des moyens.Voilà pourquoi, souligne le communiqué, Kasongo lunda mérite une intervention d’urgence car ces femmes sont sans assistance médicale, psychosociale ni juridique.Quant à leurs bourreaux, ils sont plus répertoriés parmi les civils mais aussi dans le rang des agents de l’ordre.D’après une équipe d’enquête descendue sur terrain, tout était parti du refoulement des milliers des congolais de l’Angola au début de l’année dernière. Ces réfoulés s'adonnaient à ces pratiques sous prétexte de chercher les diamants cachés dans les parties intimes des femmes. Ainsi, des habitudes jadis minimisées prirent de l'ampleur au point de devenir à ce jour presque tolérer par la communauté pendant que les victimes en souffrent.La synergie provinciale se dit engagée dans la sensibilisation et lance un appel aux autres humanitaires pour voler au secours des victimes de ces violences sexuelles.Pour rappel, Kasongo Lunda est un territoire situé à plus de 700 kilomètres au sud de Bandundu ville et partage 150 Kilomètres de frontière avec l’Angola, un pays voisin de la RDC.

Par Editeur Web http://www.radiookapi.net/

Luberizi : 1 500 soldats terminent leur formation

Sud-Kivu 01 Février 2008 à 16:40:51

Ces soldats, issus des 12e et 13e bataillons passés au centre de brassage, ont effectué ce vendredi la prise d’arme marquant la fin de leur formation. Le commandant second de la 10e région militaire, le général Pacifique Masunzu, et le commandant de la brigade pakistanaise de la Monuc Sud-Kivu, le général Mouhamad Salawat ont pris part à la cérémonie, rapporte radiookapi.net
Cette cérémonie s'est déroulée au centre de Luberizi, dans la plaine de la Ruzizi. Les deux bataillons se joignent à un troisième qui avait déjà reçu la même formation. Ils forment ensemble la première brigade de l’armée régulière congolaise intégrée entraînée par les casques bleus pakistanais depuis 6 mois. La formation a duré 3 mois. Rangés au pied de la colline appelé « Golgotha », les nouveaux formés étaient tous vêtus d'un uniforme kaki flambant neuf, béret vert sur la tête. L’ambiance était à l’enthousiasme.Dans son adresse, le commandant pakistanais de la Monuc a reconnu l'excellente discipline, la bonne condition physique, la robustesse ainsi que la volonté d'apprendre de ces militaires. Selon le général Mouhamad Salawat, même incomplète, cette formation de base suffit pour élever le niveau de capacité opérationnelle des Forces armées congolaises, notamment dans leurs opérations conjointes avec la Monuc.L’enseignement était axé sur les matières militaires, auxquelles ont été associées des notions sur les droits humains, la protection des droits de l'enfant et la prévention contre les violences sexuelles faites aux femmes. La 10e région militaire n'a fait aucune mention sur le futur lieu de déploiement de ces militaires formés. Toutefois, selon le commandant du centre de formation complémentaire, 3 autres bataillons sont attendus dans les deux prochaines semaines pour une autre session de formation.
Par Editeur Web