jeudi 28 février 2008



FAIT RELÂCHE LE 08 MARS 2008 A PARTIR DE 14H00 ON VOUS ACCEUILLE AUTOUR D’UN VERRE DE L’AMITIE

MADDY TIEMBE – AFEDE asbl PASSERA LA PAROLE A 14H15

JOÊLLE SAMBI – JOURNALISTE ET ECRIVAIN AUTOUR DE SON LIVRE ‘LE MONDE EST GUEULE DE CHEVRE’

PUIS 14H25

EMILIE-FLORE FAIGNOND – POETE & ECRIVAIN DES DEUX RIVES CONGO, BRAZZAVILLE ET KINHSASA, NOUS PRENDRA PAR LE VERBE JUSQU'A LUOFU (150 KMS DE GOMA) OU ‘DES FEMMES PLEURENT’

ET AUTOUR DE LA QUESTION DES CONFLITS A LA PAIX 14H40

LE DEVELOPPEMENT DURABLE EST-IL UNE QUESTION DE GENRE ?
CHARLES MICHEL – MINISTRE FEDERAL DE LA COOPERATION AU DEVELOPPEMENT

ET

QUEL EST LE RÔLE DE L'UNION EUROPEENNE EN RDC ?
ECHANGE AVEC ERIC REMACLE - PROFESSEUR DE SCIENCES POLITIQUES À L'ULB, MARTA MARTINELLI SOUS RESERVES – PROFESSEURE À L'ULB

EST-CE QUE

POUVONS-NOUS INVESTIR DANS LES FEMMES ET LES FILLES EN RDC ?
REFLEXIONS ET ECHANGES AVEC YVETTE TABU – PRESIDENTE DE L’AFEDE ASBL, ISABELLE KIDISHO - SOFADE ASBL, JOSEPH MBUNGU - JOURNALISTE, ANCIEN REDACTEUR DE LA REVUE PRESENCE CONGOLAISE, AINSI QUE D'AUTRES INVITES

ENSUITE 15H55


DREAD LITOKO
– POETE, NOUS FERA SAISIR ‘LE PISTOLET BLEU’ DE JEAN BOFANE – ECRIVAIN

ET POUR FINIR 16H05

LES COMPOSITIONS AINSI QUE LA MUSIQUE DE DJU BEBE NOUS FERONS ATTERRIR EN DOUCEUR DANS CETTE CELEBRATION DE LA JOURNEE INTERNATIONALE DE LA FEMME DE L’ANNEE 2008

SOUS LA MODERATION DE JEAN BOFANE - ECRIVAIN

AVEC LE SOUTIEN DE

LA LIBRAIRIE PANAFRICA QUI VOUS PROPOSERA DES ŒUVRES LITTERRAIRES DES AUTEURS CONGOLAIS ET/OU AMOUREUX DU CONGO

ET

JOHAN BAGGIO - ARTISTE PEINTRE, ETUDIANT A LA CAMBRE QUI NOUS DEDICACE UNE TOILE POUR LES SURVIVANTES DES VIOLENCES SEXUELLES EN RDC

IL EXPOSE JUSQU'AU 15 AVRIL PROCHAIN A LA GALERIE LUMIERES D'AFRIQUE 204 CHEE DE WAVRE

NOUS FERONS PLUS AMPLES CONNAISSANCES AU BAR QUI PROPOSE À PRIX DEMOCRATIQUES DES RAFFRAICHISSEMENTS

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lundi 25 février 2008

Kisangani : Condamnation d'une femme pour viol d'un mineur de 14 ans

Province Orientale | Politique et Citoyen | 25 Février 2008 à 14:40:30

Une femme de 29 ans accusée de viol sur un garçon mineur de 14 ans est placée depuis le week-end dernier en détention préventive à la prison d’Isiro, à plus de 500 Kilomètres au Nord Est de Kisangani. L'accusée qui est passée aux aveux justifie son acte par manque de partenaire capable de satisfaire ses instincts sexuels. Le procureur prés le Tribunal de Grande Instance d’Isiro, Franc BOKOTA, a indiqué que ce viol avait eu lieu à Wamba au mois de janvier, rapporte radiookapi.net

Kinshasa : l’Omec condamne le non respect de la présomption d’innocence
RDC | 24 Février 2008 à 14:05:56

De plus en plus des personnes accusées d’avoir commis des forfaits sont montrées à la télévision avant d’être jugé. Le dernier cas est celui d’un monsieur montré sur la Rltv, arrêté la semaine dernière à Mombele à Limete, accusé d’avoir violé une fillette de 5 ans, rappelle radiookapi.net

L’observatoire des médias congolais, Omec , crie à la violation de la déontologie des médias et de la dignité de ces personnes.

Pour Pollydor Muboyayi, président de l’Omec , l’identité de ces personnes ne peut pas être dévoilée avant que la justice établisse leur culpabilité. « Nous n’avons pas le droit de jouer avec la dignité des gens. Nous n’avons pas le droit de jouer avec la présomption d’innocence des gens. Ça, c’est essentiel dans le métier qui est le nôtre. Mais lorsqu’on se retrouve dans un cas flagrant, vous pouvez donner l’info et même montrer l’image, mais en brouillant le visage pour qu’on ne puisse pas donner la véritable identité. Mais ce qui est important à retenir, c’est qu’on ne doit pas exposer quelqu’un aussi longtemps que des preuves suffisantes n’ont pas été réunies, et qu’il n’aura pas été condamné de façon formelle par le juge. »

Le patron de Molière TV, une des chaînes qui excellent dans ce genre de reportage, a déclaré qu’elles y sont invitées par la police pour présenter ces activités et redonner ainsi confiance à la population.

Mbuji-Mayi: plus de 820 filles mères démunies, selon l’ONG Save the Children
Kasaï Oriental | Développement | 24 Février 2008 à 13:47:21

L’âge moyen de ces filles mères est de 16 ans. C’est le résultat d’une enquête menée par l’institut national de statistiques pour l’Ong internationale Save the children . D’après l’étude, plus de la moitié de ces filles sont en mariage et vivent dans des conditions difficiles, note radiookapi.net

Selon ce rapport, la ville de Mbuji-Mayi compte, à elle seule, plus de 820 filles mères. Leur âge varie entre 13 et 17 ans. Elles ont engendré plus de 880 enfants. Ces filles ont été recensées dans près de 812 ménages, lors d’une enquête de porte à porte. La majorité de ces filles vivent dans des conditions préoccupantes. Elles n’ont pas de revenus. 38% d’entre elles vivent dans des ménages dont le nombre de personnes est supérieur à 6. Certaines prennent en charge un ou deux autres membres de leurs familles, en dehors de leurs bébés. Plus de 80 % de ces filles vivent avec leurs maris, polygames ou monogames. Selon le docteur Jean Valea, responsable de l’ONG britannique Save the children au Kasaï oriental, ces statistiques doivent interpeller les autorités congolaises. Il ajoute que le code de la famille et la loi congolaise interdisent ce genre de mariage. Le Dr Jean Valea précise que les conditions de vie des enfants de ces filles mères est aussi dramatique. Moins de 33% de ces enfants ont suivi la consultation préscolaire. Save the Children compte sur la participation des autres partenaires intéressés par cette situation, pour venir en aide à ces filles.

Faradje : développement, la population réfléchit sur les obstacles
Province Orientale | 23 Février 2008 à 12:45:32

Quels sont les différents obstacles qui empêchent le développement du territoire de Faradje ? Cette question était au centre d’une conférence de 3 jours réunissant depuis mercredi, à Aba, toutes les forces vives de cette entité située à plus 500 kilomètres au Nord de Bunia, constate radiookapi.net

Parmi les obstacles évoqués au cours de cette conférence, il y avait notamment l’insécurité causée par les forces armées étrangères, ainsi que l’enclavement et l’exploitation abusive des richesses naturelles.

Ngoma Raphaël, l’un des participants à cette conférence et député provincial, nous en parle. « Le territoire de Faradje est confronté à plusieurs problèmes. Il y a un problème d’insécurité, avec le passage des LRA qui sont venus de l’Ouganda. Lors de leur passage, ils maltraitent la population, violent les femmes, enlèvent les jeunes filles, ainsi de suite. Ça constitue un blocage pour le développement du territoire parce que, en craignant le passage de ces LRA, plusieurs villages sont vidés de leurs populations. Elles se déplacent. Il y en a même qui sont allées vers le Soudan… Il y a aussi ce problème d’exploitation abusif de bois par les sujets ougandais ou nos frères congolais. Ils viennent de l’Ouganda, en passant par Ariwara. Ils viennent avec de faux documents. En ce qui concerne le désenclavement, d’abord il n’y a pas de moyens de communication. Tout le territoire n’est presque pas couvert. D’abord, il y a le chef-lieu du territoire et certains grands centres comme Tatu, Makoro qui ne sont pas couverts par les réseaux de communication. Il y a le problème des routes aussi. »

Plus de 500 personnes, dont des religieux, les chefs coutumiers, les autorités politico administratives et les organisations locales de la société civile ont pris part à cette conférence.

Mbandaka : insécurité de décembre 2007, début du procès des présumés auteursÉquateur | 23 Février 2008 à 09:30:11

18 prévenus sont poursuivis dans ce dossier et accusés de vol à main armée, pillages, viols et tueries. 7 prévenus, dont 4 civils et 3 militaires FARDC, se sont présentés à la barre ce vendredi. Le procès se déroule en audiences publiques au Stade Bakusu de Mbandaka, note radiookapi.net

A cette première audience, l’auditeur militaire de garnison de Mbandaka a rappelé aux accusés les chefs d’accusation retenus contre eux. Notamment crimes, association de malfaiteurs, vols à mains armées, détention illégale d’armes de guerre, dissipation de munitions de guerre et refus de dénonciation des infractions.

Les 4 civils ont reconnu avoir ravi du poisson et des ustensiles de cuisine appartenant aux riverains, paysans de 2 campements situés le long du fleuve Congo, en amont de Mbandaka. Ils affirment l’avoir fait sous la menace d’une arme de guerre qu’ils auraient ramassée dans la brousse. Cette déclaration est rejetée par le ministère public. Selon lui, l’arme et les munitions de guerre appartiennent à un adjudant des FARDC.

Les 18 accusés ont été arrêtés en décembre dernier par des patrouilles mixtes Police-FARDC-Monuc, organisées après des actes d’insécurité constatés à Mbandaka. Ces audiences publiques se poursuivront pendant 10 jours.

Distinguée par la France, une ONG suisse amène la justice au Congo

Vivere/Jess Hoffman

Au Sud-Kivu, dans l'est du pays, Vivere organise des procès dans des régions reculées pour permettre aux victimes de tortures et de violences sexuelles de trouver justice

Isolda Agazzi, Infosud - 23/02/2008 Le Matin Dimanche

En cette matinée de décembre, une grande foule se presse autour de la place Centrale de Baraka, dans le Sud-Kivu. La journée est historique: pour la première fois, sur ces hauts plateaux à trois jours de piste de la capitale régionale, Bukavu, des militaires suspectés des pires exactions vont être jugés par un tribunal. En République démocratique du Congo, près de 4 millions de personnes sont mortes en six ans et des dizaines de milliers de civils sont victimes de tortures, de violences sexuelles et de rapts. Dans 99% des cas, les responsables sont des militaires qui restent presque toujours impunis. Mais aujourd'hui c'est le tribunal militaire in corpore qui a fait le déplacement pour cet exceptionnel procès de brousse.

«Depuis 2006, nous avons organisé trois Chambres foraines et la prochaine est prévue dans quelques jours», explique Mike Hoffman, président de Vivere, association lausannoise à l'origine de l'initiative. Un combat pour la justice qui a valu à l'ONG de recevoir, le 11 janvier dernier à l'ambassade de France à Berne, la médaille du Prix 2007 des droits de l'homme de la République française.

«A ce jour, une vingtaine de militaires ont été jugés et condamnés à des peines allant jusqu'à vingt ans de prison», explique le responsable de l'ONG. Même si la peine capitale est prévue par le Code pénal militaire congolais, une entente a été conclue avec les autorités pour qu'aucune condamnation à mort ne soit instruite lors des opérations soutenues par Vivere. La plupart des prévenus sont des multirécidivistes qui faisaient régner la terreur dans toute la région. «Aujourd'hui, ça commence à changer», se réjouit-il.

Dissuasion et prévention
Ce militant de longue date, ancien collaborateur de Terre des hommes, en est convaincu: juger les suspects là même où ils auraient commis les crimes sert à lutter contre l'impunité. Preuve que même dans les zones les plus reculées personne n'échappe à la justice. Et à l'entendre l'impact est spectaculaire: «C'est impressionnant de voir 300 personnes se passionner deux jours durant pour les délibérations de la cour, d'autant que les criminels sont souvent connus. Pour la population, c'est le déclassement de maîtres sanguinaires.»

Selon lui, la donne est en train de changer dans la région et même les militants de son association partenaire sur le terrain osent plus s'affirmer face aux militaires. Pour preuve, il évoque le cas d'une fille de 14 ans enlevée par un militaire qui en avait fait son esclave sexuelle. «Nous sommes allés la chercher directement chez lui et l'avons ramenée à ses parents, sans nous laisser impressionner par ses intimidations.» Car les autorités, même civiles, commencent à comprendre qu'elles ne sont pas au-dessus des lois. «J'ai été accosté par le commandant de police responsable de toute la région qui m'a avoué à demi-mot que ses hommes aussi, de temps en temps, commettent peut-être des bavures. Pour les prévenir, nous avons conçu ensemble un programme de formation aux droits de l'homme pour les policiers, qui va se tenir fin mars.» Pour effectuer ce travail pionnier, Vivere s'appuie sur l'Union congolaise pour la promotion des droits de l'homme, une minuscule ONG locale dirigée par un avocat, Samy Mukombozi, qui négocie avec les juges militaires, les procureurs et les magistrats. Quant aux avocats de la défense, Vivere met un point d'honneur à payer leurs frais.

Ban Ki-moon, le Secrétaire général de l’ONU, lance la Campagne pour l’élimination de la violence contre les femmes

New York, le 25 février – Ban Ki-moon, le Secrétaire général de l’ONU, lance aujourd’hui une campagne d’intensification de l’action pour l’élimination de la violence contre les femmes et les filles. La campagne durera plusieurs années.
Parmi les femmes du monde, la probabilité est qu’une sur trois au moins sera battue, forcée d’avoir des relations sexuelles ou victime d’autres abus durant sa vie, selon les chiffres de l’ONU, et qu’une sur cinq sera victime d’un viol ou d’une tentative de viol. Le trafic, le harcèlement sexuel, les mutilations génitales féminines, les assassinats liés à la dot, les crimes d’honneur et l’infanticide des filles sont d’autres aspects très répandus du problème.
« La violence contre les femmes et les filles laisse sa marque hideuse dans tous les continents, dans tous les pays, dans toutes les cultures », a dit le Secrétaire général. « Il est temps de nous préoccuper des actions concrètes que nous pouvons et devons tous accomplir pour prévenir et éliminer ce fléau – les États Membres, la famille des Nations Unies, la société civile et les particuliers, hommes et femmes. Il est temps d’abattre le mur du silence, et de faire passer les normes légales dans la vie des femmes. »
La campagne aura pour but de mobiliser l’opinion publique pour que les décideurs, au plus haut niveau, s’emploient véritablement à prévenir et éradiquer la violence contre les femmes. Une cible importante sera de s’assurer de la volonté politique et des ressources accrues des gouvernements, des institutions internationales, des entités des Nations Unies, du secteur privé et d’autres donateurs, pour des politiques et des programmes permettant de s’attaquer au problème. Le Secrétaire général demande aux dirigeants mondiaux, hommes et femmes, de prendre la tête des campagnes nationales pour l’élimination de la violence contre les femmes. On tirera le plus grand parti de la détermination croissante des hommes à prévenir et combattre la violence contre les femmes, la campagne devant accueillir et encourager avec chaleur la participation active des hommes et des garçons, car ils sont appelés à jouer un rôle critique.
Allant de 2008 à 2015 – pour coïncider avec la date ciblée pour les objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) – la campagne sera axée sur trois aspects cruciaux : le plaidoyer à l’échelle mondiale, l’Organisation des Nations Unies menant la campagne par l’exemple, et le renforcement de l’action et des partenariats aux niveaux national, régional et international. Le lien avec les OMD traduit le fait que la violence contre les femmes restreint leur possibilité de participer activement au développement, et qu’elle est vue comme un obstacle de taille à la réalisation de tous les objectifs convenus au plan international, y compris les OMD.

Mettre à profit une dynamique

La campagne mettra à profit une dynamique déjà bien évidente à l’Assemblée générale et au Conseil de sécurité en faveur de l’action contre toutes les formes de violence contre les femmes, y compris le viol dans les situations de conflit et après un conflit. Les gouvernements ont obtenu de grands progrès ces dernières années aux niveaux international, régional et national, mettant en place un cadre de textes législatifs et de politiques entre un grand nombre de formes différentes de violence, et visant à mettre fin à l’impunité. Au Sommet mondial de 2005, les dirigeants mondiaux se sont engagés à redoubler d’efforts pour éliminer toutes les formes de violence contre les femmes, et, après la publication par le Secrétaire général d’une étude approfondie, la dynamique a été renforcée par deux résolutions de l’Assemblée générale (61/143 et 62/133) portant sur l’intensification de l’action menée pour éliminer toutes les formes de violence à l’égard des femmes, adoptées respectivement en décembre 2006 et décembre 2007, et par une résolution sur le viol et la violence sexuelle (62/134) adoptée en décembre 2007. Mais il faut faire plus, beaucoup plus.
La campagne prendra la suite de dizaines d’années de militantisme de femmes, d’associations féminines et d’autres organisations de la société civile qui, poussant au changement, restent à la pointe du combat pour mettre la violence au grand jour et y faire obstacle. Ce sont leur détermination, leur travail acharné, qui ont mis ce problème à l’ordre du jour mondial, et fait mieux comprendre la nature et l’ampleur de la violence contre les femmes et les filles, et les effets qu’elle a sur celles qui y survivent, sur leur famille, leur communauté et leur pays.
Renforcer le rôle joué par l’ONU pour mettre fin à la violence et créer dans le système des Nations Unies une culture d’entreprise qui récuse la violence contre les femmes et les filles et pousse à agir pour la prévenir et la faire cesser sont deux autres grands buts de la campagne. La réforme en cours à l’ONU, qui vise à rendre le système plus cohérent, lui donne la possibilité de mieux conjuguer l’action sur ce problème. La Campagne des Nations Unies contre la violence sexuelle en temps de conflit, initiative lancée en collaboration par 12 entités des Nations Unies – et d’autres initiatives analogues, comme la pétition en ligne d’UNIFEM « Non à la violence contre les femmes », sont des exemples de cette nouvelle manière de procéder.

Manifestations de lancement de la campagne

Le lancement de la campagne du Secrétaire général aura lieu lors de la séance d’ouverture de la Commission de la condition de la femme, devant un auditoire de haut niveau, ministres et ambassadeurs, ainsi que nombre d’organisations non gouvernementales et de représentants du système des Nations Unies. Outre le Secrétaire général, prendront la parole : l’Ambassadeur Léo Mérorès (Haïti), Président du Conseil économique et social; Thoraya Obaid, Directrice exécutive du Fonds des Nations Unies pour la population; et Taina Bien Aimé, représentant Égalité maintenant, une organisation non gouvernementale féminine.
Une conférence de presse avec Rachel Mayanja, Conseillère spéciale du Secrétaire général pour la parité des sexes et la promotion de la femme, est prévue à midi, et un débat interactif sur le rôle et les responsabilités des hommes pour la prévention de la violence contre les femmes doit avoir lieu à 13 h 15. Prendront la parole : Todd Minerson, Directeur exécutif de la Campagne du ruban blanc, qui est une organisation travaillant avec des hommes pour éliminer la violence contre les femmes; le capitaine Aimable Mushabe, officier rwandais qui applique des mesures pour protéger les femmes de la violence; Prateek Suman Awasthi, jeune qui milite en Inde auprès de jeunes et de femmes sur cette question; et Kevin Powell, auteur de sept livres, dont The Confessions of a Recovering Misogynist [Confessions d’un misogyne repenti]. Le débat sera animé par Michealene Risley, défenseur de la cause féminine, écrivain et réalisatrice de documentaires primés.
Pour toute information complémentaire, ou pour une interview, veuillez entrer en rapport avec :
Département de l’information de l’ONU
Oisika Chakrabarti : tél. : 1 917 367 9498; Martina Donlon : tél. : 1 212 963 6816
Adresse électronique : mediainfo@un.org
Pour les personnes à contacter dans le système des Nations Unies et d’autres informations : http://endviolence.un.org
Les manifestations de lancement seront retransmises sur le Web, à l’adresse www.un.org/webcast