lundi 25 février 2008

Kisangani : Condamnation d'une femme pour viol d'un mineur de 14 ans

Province Orientale | Politique et Citoyen | 25 Février 2008 à 14:40:30

Une femme de 29 ans accusée de viol sur un garçon mineur de 14 ans est placée depuis le week-end dernier en détention préventive à la prison d’Isiro, à plus de 500 Kilomètres au Nord Est de Kisangani. L'accusée qui est passée aux aveux justifie son acte par manque de partenaire capable de satisfaire ses instincts sexuels. Le procureur prés le Tribunal de Grande Instance d’Isiro, Franc BOKOTA, a indiqué que ce viol avait eu lieu à Wamba au mois de janvier, rapporte radiookapi.net

Kinshasa : l’Omec condamne le non respect de la présomption d’innocence
RDC | 24 Février 2008 à 14:05:56

De plus en plus des personnes accusées d’avoir commis des forfaits sont montrées à la télévision avant d’être jugé. Le dernier cas est celui d’un monsieur montré sur la Rltv, arrêté la semaine dernière à Mombele à Limete, accusé d’avoir violé une fillette de 5 ans, rappelle radiookapi.net

L’observatoire des médias congolais, Omec , crie à la violation de la déontologie des médias et de la dignité de ces personnes.

Pour Pollydor Muboyayi, président de l’Omec , l’identité de ces personnes ne peut pas être dévoilée avant que la justice établisse leur culpabilité. « Nous n’avons pas le droit de jouer avec la dignité des gens. Nous n’avons pas le droit de jouer avec la présomption d’innocence des gens. Ça, c’est essentiel dans le métier qui est le nôtre. Mais lorsqu’on se retrouve dans un cas flagrant, vous pouvez donner l’info et même montrer l’image, mais en brouillant le visage pour qu’on ne puisse pas donner la véritable identité. Mais ce qui est important à retenir, c’est qu’on ne doit pas exposer quelqu’un aussi longtemps que des preuves suffisantes n’ont pas été réunies, et qu’il n’aura pas été condamné de façon formelle par le juge. »

Le patron de Molière TV, une des chaînes qui excellent dans ce genre de reportage, a déclaré qu’elles y sont invitées par la police pour présenter ces activités et redonner ainsi confiance à la population.

Mbuji-Mayi: plus de 820 filles mères démunies, selon l’ONG Save the Children
Kasaï Oriental | Développement | 24 Février 2008 à 13:47:21

L’âge moyen de ces filles mères est de 16 ans. C’est le résultat d’une enquête menée par l’institut national de statistiques pour l’Ong internationale Save the children . D’après l’étude, plus de la moitié de ces filles sont en mariage et vivent dans des conditions difficiles, note radiookapi.net

Selon ce rapport, la ville de Mbuji-Mayi compte, à elle seule, plus de 820 filles mères. Leur âge varie entre 13 et 17 ans. Elles ont engendré plus de 880 enfants. Ces filles ont été recensées dans près de 812 ménages, lors d’une enquête de porte à porte. La majorité de ces filles vivent dans des conditions préoccupantes. Elles n’ont pas de revenus. 38% d’entre elles vivent dans des ménages dont le nombre de personnes est supérieur à 6. Certaines prennent en charge un ou deux autres membres de leurs familles, en dehors de leurs bébés. Plus de 80 % de ces filles vivent avec leurs maris, polygames ou monogames. Selon le docteur Jean Valea, responsable de l’ONG britannique Save the children au Kasaï oriental, ces statistiques doivent interpeller les autorités congolaises. Il ajoute que le code de la famille et la loi congolaise interdisent ce genre de mariage. Le Dr Jean Valea précise que les conditions de vie des enfants de ces filles mères est aussi dramatique. Moins de 33% de ces enfants ont suivi la consultation préscolaire. Save the Children compte sur la participation des autres partenaires intéressés par cette situation, pour venir en aide à ces filles.

Faradje : développement, la population réfléchit sur les obstacles
Province Orientale | 23 Février 2008 à 12:45:32

Quels sont les différents obstacles qui empêchent le développement du territoire de Faradje ? Cette question était au centre d’une conférence de 3 jours réunissant depuis mercredi, à Aba, toutes les forces vives de cette entité située à plus 500 kilomètres au Nord de Bunia, constate radiookapi.net

Parmi les obstacles évoqués au cours de cette conférence, il y avait notamment l’insécurité causée par les forces armées étrangères, ainsi que l’enclavement et l’exploitation abusive des richesses naturelles.

Ngoma Raphaël, l’un des participants à cette conférence et député provincial, nous en parle. « Le territoire de Faradje est confronté à plusieurs problèmes. Il y a un problème d’insécurité, avec le passage des LRA qui sont venus de l’Ouganda. Lors de leur passage, ils maltraitent la population, violent les femmes, enlèvent les jeunes filles, ainsi de suite. Ça constitue un blocage pour le développement du territoire parce que, en craignant le passage de ces LRA, plusieurs villages sont vidés de leurs populations. Elles se déplacent. Il y en a même qui sont allées vers le Soudan… Il y a aussi ce problème d’exploitation abusif de bois par les sujets ougandais ou nos frères congolais. Ils viennent de l’Ouganda, en passant par Ariwara. Ils viennent avec de faux documents. En ce qui concerne le désenclavement, d’abord il n’y a pas de moyens de communication. Tout le territoire n’est presque pas couvert. D’abord, il y a le chef-lieu du territoire et certains grands centres comme Tatu, Makoro qui ne sont pas couverts par les réseaux de communication. Il y a le problème des routes aussi. »

Plus de 500 personnes, dont des religieux, les chefs coutumiers, les autorités politico administratives et les organisations locales de la société civile ont pris part à cette conférence.

Mbandaka : insécurité de décembre 2007, début du procès des présumés auteursÉquateur | 23 Février 2008 à 09:30:11

18 prévenus sont poursuivis dans ce dossier et accusés de vol à main armée, pillages, viols et tueries. 7 prévenus, dont 4 civils et 3 militaires FARDC, se sont présentés à la barre ce vendredi. Le procès se déroule en audiences publiques au Stade Bakusu de Mbandaka, note radiookapi.net

A cette première audience, l’auditeur militaire de garnison de Mbandaka a rappelé aux accusés les chefs d’accusation retenus contre eux. Notamment crimes, association de malfaiteurs, vols à mains armées, détention illégale d’armes de guerre, dissipation de munitions de guerre et refus de dénonciation des infractions.

Les 4 civils ont reconnu avoir ravi du poisson et des ustensiles de cuisine appartenant aux riverains, paysans de 2 campements situés le long du fleuve Congo, en amont de Mbandaka. Ils affirment l’avoir fait sous la menace d’une arme de guerre qu’ils auraient ramassée dans la brousse. Cette déclaration est rejetée par le ministère public. Selon lui, l’arme et les munitions de guerre appartiennent à un adjudant des FARDC.

Les 18 accusés ont été arrêtés en décembre dernier par des patrouilles mixtes Police-FARDC-Monuc, organisées après des actes d’insécurité constatés à Mbandaka. Ces audiences publiques se poursuivront pendant 10 jours.

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