vendredi 21 mars 2008

Les dix pires pays où être femme

JOURNEE INTERNATIONALE DES FEMMES


Les dix pires pays où être femme

L’image de la femme du 21e siècle est celle d’une femme co nfiante, prospère, éclatante de santé et de beauté.

Mais pour beau co up des 3,3 milliards d’occupantes féminines de notre planète, les avantages du cyber -âge ne sont jamais arrivés. Alors que la Journée des Femmes est célébrée aujourd’hui, elles co ntinuent à subir les co ups de toujours de la violence, de la répression, de l’isolement, de l’ignorance et de la discrimination qui leur sont imposés.

« Ces choses sont universelles, » dit Taina Bien-Aime, directrice exécutive de Equality Now, basé à New York. « Il n’y a pas un seul pays où les femmes se sentent tout à fait en sécurité. »

Malgré des progrès réels en matière de droits des femmes dans le monde – des lois plus favorables, une participation politique, une éducation et un revenu – les problèmes de base qui ont harcelé les femmes pendant des siècles, demeurent. Même dans les pays riches, il existe des poches de souffrance privée où les femmes ne sont pas protégées, et attaquées.

Certains pays, souvent les plus pauvres et le plus victimes de co nflits, co nnaissent un niveau de violence qui rend la vie insupportable pour les femmes. Des pays plus riches peuvent les accabler de lois répressives, ou mettre sous le tapis les problèmes des moins avantagés. Dans chaque pays, les femmes réfugiées sont les plus vulnérables.

Les désavantages sont si largement répandus qu’il est difficile d’épingler les pires places du monde pour les femmes. Certaines enquêtes estiment leurs problèmes en fonction de la qualité de vie, d’autres par des indicateurs de santé. Les groupes de droits humains épinglent les pays où les violations sont si graves que même le meurtre est routinier.

L’alphabétisme est un des meilleurs indicateurs pour le statut des femmes dans leur pays. Mais la militante des droits des femmes d’Amnistie international, Cheryl Hotchkiss, dit que la co nstruction d’é co les ne résout pas le problème d’une éducation égale.

« Il existe toute une série de barrières que ren co ntrent les femmes pour recevoir une éducation. Elle peut être gratuite et accessible, mais des parents n’y enverront pas leurs filles si elles peuvent être kidnappées ou violées. »

La santé est un autre indicateur important, y co mpris les soins aux femmes enceintes qui sont parfois forcées d’entrer dans un mariage et des grossesses pré co ces désastreux, ainsi que des infections au HIV/sida. Mais de nouveau, les statistiques n’indiquent pas toute la co mplexité de l’histoire.

« Sur un lac local, en Zambie, j’ai ren co ntré une femme qui n’avait pas dit à son mari qu’elle était séropositive, » dit David Morley, directeur de « Sauvez les Enfants, Canada » « Elle vivait déjà en marge parce qu’elle n’avait pas d’enfants. Si elle le lui disait, elle serait chassée de l’île et envoyée seule sur la terre ferme. Elle avait l’impression de ne pas avoir le choix, parce qu’elle n’avait pas de pouvoir du tout. »

Des défenseurs sont d’accord que mettre du pouvoir dans les mains des femmes est le plus grand défi pour améliorer leur vie dans chaque pays. Qu’il s’agisse des pays les plus pauvres d’Afrique, ou des plus répressives du Moyen-Orient ou d’Asie, le manque de co ntrôle sur leur destinée détruit la vie des femmes dès leur tendre enfance.

Voici dix des pays du monde où c’est le pire d’être une femme aujourd’hui :

- L’Afghanistan : La fille afghane moyenne vivra jusqu’à 45 ans – un an de moins qu’un homme afghan. Après trois décennies de guerre et de répression basées sur la religion, un nombre atterrant de femmes est illettrée. Plus de la moitié des mariées ont moins de 16 ans, et une femme meurt en donnant naissance toutes les ½ heures. La violence domestique est si co mmune que 87% des femmes re co nnaissent l’avoir subie. Mais plus d’un million de veuves sont dans la rue, souvent forcées de se prostituer. L’Afghanistan est le seul pays où le taux de suicides des femmes est supérieur à celui des hommes.

- La République démocratique du Congo : Dans l’est de la RDC, une guerre qui a co ûté plus de trois millions de vie s’est rallumée, avec les femmes sur la ligne de front. Les viols sont si brutaux et systématiques que les investigateurs ONU l’ont appelé sans précédent. Beau co up de victimes meurent ; d’autres sont infectées par le HIV et abandonnée pour s’occuper seule des enfants. Fourrager pour de la nourriture et de l’eau expose les femmes à en co re plus de violence. Sans argent, sans transport et sans co nnexions, elles n’ont aucun moyen d’y échapper.

- L’Irak : L’invasion dirigée par les US pour « libérer » l’Irak de Saddam Hussein a emprisonné les femmes dans un enfer de violence sectaire qui vise les femmes et les filles. Le taux d’alphabétisme, autrefois le plus élevé dans le monde arabe, est à présent parmi les plus bas car les familles craignent le risque de kidnapping et de viol en envoyant les filles à l’é co le. Les femmes qui autrefois se rendaient au travail restent à la maison. Entre temps, plus d’un million de femmes ont été déplacées de leur maison, et des millions d’autres sont incapables de gagner suffisamment pour se nourrir.

- Népal : Des mariages et des grossesses pré co ces épuisent les femmes mal nourries du pays, et une sur 24 mourra lors de la grossesse ou l’ac co uchement. Les filles qui ne sont pas offertes en mariage, peuvent être vendues à des trafiquants avant qu’elles n’atteignent leur adolescence. Les veuves sont co nfrontées à des mauvais traitements et une discrimination extrêmes si on les qualifie de bokshi, qui signifie sorcières. Une guerre civile de basse intensité entre le gouvernement et les rebelles maoïstes a co ntraint les femmes rurales à rejoindre des groupes de guérilla.

- Le Soudan : Alors que des femmes soudanaises ont fait de grands progrès sous des lois réformées, la situation critique de celles du Darfour, dans le Soudan occidental a empiré. Les enlèvements, les viols et les déplacements forcés ont détruit plus d’un million de vies de femmes depuis 2003. Les milices janjaweed ont utilisé systématiquement le viol co mme arme démographique, mais l’accès à la justice est presque impossible pour les victimes féminines de violence.

- D’autres pays dans lesquels la vie des femmes est significativement pire que celle des hommes co mprennent le Guatemala, où une sous-classe féminine appauvrie est co nfrontée à la violence domestique, le viol et a le deuxième taux le plus élevé de HIV/sida après l’Afrique sub-saharien. Une épidémie de meurtres épouvantable non résolus a provoqué la mort de centaines de femmes, certaines ac co mpagnée de messages de haine.

Au Mali : un des pays les plus pauvres du monde, peu de femmes échappent à la torture de la mutilation génitale, beau co up sont forcées dans des mariages pré co ces, et une sur 10 meurt à cause d’une grossesse ou un ac co uchement.

Dans les régions frontières tribales du Pakistan, les femmes subissent des viols de gang en punition pour des crimes d’hommes. Mais les meurtres d’honneur sont plus répandus et une vague renouvelée d’extrémisme religieux vise les politiciennes, les travailleurs des droits humains et les avocats.

- En Arabie saoudite, riche en pétrole, les femmes sont traitées co mme des dépendantes pendant toute leur vie, sous le gardiennage d’un parent masculin. Privée du droit de co nduire une voiture ou de se mêler aux hommes publiquement, elles sont co nfinées dans une vie strictement ségréguée sous peine de punitions sévères.

- Dans la capitale somalienne Mogadiscio, une guerre civile vicieuse a placé les femmes qui étaient traditionnellement le pilier de la famille, sous attaque. Dans une société qui s’est effondrée, les femmes sont quotidiennement exposées au viol, à des soins de santé en cas de grossesse dangereusement pauvres, et à des attaques par des bandes armées.

« Alors que les aptitudes des femmes sont re co nnues au niveau international » dit la directrice exécutive de l’Organisation mondiale de la Santé, Margaret Chan, « ce potentiel ne sera pas réalisé à moins que les co nditions ne s’améliorent « parfois de façon spectaculaire » dans des pays et des co mmunautés. Trop de facteurs co mplexes, souvent enracinés dans des normes sociales et culturelles, co ntinuent à handicaper la capacité des femmes et des filles de réaliser leur potentiel et de bénéficier d’avancées sociales. »


Les meilleurs pays où être femme

Les mesures de bien-être incluent l’espérance de vie, l’éducation, les pouvoirs d’achat et la qualité de vie. Sans surprise les 10 pays au sommet sont parmi les plus riches du monde.

1. L’Islande

2. La Norvège

3. L’Australie

4. Le Canada

5. l’Irlande

6. La Suède

7. La Suisse

8. Le Japon

9. Les Pays-Bas

10. La France


SOURCE: l’ index du développement lié au sexe de l’UNDP

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Ecarts dans les revenus

La pauvreté signifie de la souffrance pour les hommes et les femmes, mais dans le monde entier, ce sont les femmes qui souffrent le plus d’un manque de revenus. Dans ces pays, les femmes gagnent moins de 50 % de ceux des hommes :

Bénin 48 %
Bangladesh 46 %
Sierra Leone 45 %
Guinée équatoriale 43%
Togo 43 %
Erythrée 39 %
Cap Vert 36 %
Yémen 30 %

SOURCE: Rapport du développement humain de l’UNDP


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Ecarts dans l’alphabétisation

Meilleure est l’éducation d’une femme, et meilleure sera sa chance qu’elle et ses enfants survivront é co nomiquement, en se protégeant eux-mêmes et en bénéficiant d’une vie saine. Dans ces pays, le taux d’alphabétisation des femmes est inférieur à 50% de celui des hommes :

Mali 49 %
Bénin 49%
Yémen 47 %
Mozambique 46 %
Ethiopie 46%
Guinée 42 %
Niger 35%
Tchad 31 %
Afghanistan 28 %

Pays avec un taux d’alphabétisation inférieur à 70% de celui des hommes.

Inde 65 %
Maroc 60 %
Pakistan 55 %

SOURCES: UNDP, UNESCO, UNICEF
Malgré des progrès réels en matière de droits des femmes dans le monde, les problèmes de base qui ont harcelé les femmes pendant des siècles, demeurent.
Mars 08, 2008 04:30 AM

Olivia Ward
Journaliste Affaires étrangères

lundi 17 mars 2008

Kinshasa : lancement mardi de la campagne nationale contre les violences sexuelles

Kinshasa | 17 Mars 2008 à 16:42:31

Cette campagne d’information, de sensibilisation et de plaidoyer contre les violences sexuelles a pour thème : "Violences sexuelles : Ensemble, disons non au silence coupable pour la dignité des congolais". Cette campagne s’étendra sur une période d'un mois. L’annonce a été faite ce lundi par le représentant adjoint du Fond des nations unies pour la population, FNUAP, Dr Ouedraogo Koudaogo, au cours d’un point de presse, rapporte radiookapi.net

Ouedraogo Koudaogo décrit les activités de cette campagne : « Pour le lancement de la campagne proprement dite, nous envisageons une caravane composée de UNFPA, UNDP et de la FAO, et nous nous rendrons ensemble à N’sele, en présence de madame la ministre du genre et famille. Pendant ce mois nous ne comptons pas seulement organiser des activités à Kinshasa, mais il y aura aussi des caravanes au niveau des provinces, des conférences publiques et des vidéos forum, avec des films qui portent sur la question des violences sexuelles. Ces films seront suivis des débats avec des gens qui prennent en charge ces personnes victimes des violences sexuelles ».

Il y aura aussi pendant cette campagne le lancement de la ligne verte Vodacom pour les personnes qui veulent avoir les informations sur la prise en charge des victimes et les lois qui les protègent.
Par Editeur Web

John Numbi: « si un policier commet des abus sexuels, il doit être puni sévèrement »
Kinshasa | 17 Mars 2008 à 15:40:17

L’inspecteur Général de la police, John Numbi, l’a déclaré ce lundi à l’issue de l’atelier de réflexion organisé par la section genre de la Monuc en collaboration avec la police nationale. La cérémonie de ce jour avait pour objectif la remise officielle de recommandations des policières aux autorités, rapporte radiookapi.net
A la clôture de cette formation, les policières revendiquent le respect de la parité lors de formation et recyclage, l’accès au poste de commandement, et la fin des violences sexuelles dont elles sont victimes dans leur lieu de travail. L’inspecteur général de la police promet de jeter un regard favorable à ces revendications et de punir sévèrement les auteurs de l’harcèlement sexuel à l’égard des femmes policières.

John Numbi explique que lorsque le gouvernement décide de la parité, lui à son niveau ne peut que suivre la volonté des autorités de la République: « Nous devons essayer de respecter la parité homme - femme. Moi, j’ai une attention particulière aux revendications des femmes policières. Elles vont obtenir gain de cause. Nous sommes en train de mettre des mesures assez sévères pour protéger la femme et nous accordons une attention particulière dans la promotion et même dans les nouvelles affectations qui vont intervenir d’ici 15 jours. Nul ne peut être au-dessus de la loi et nous policiers, nous devons être exemplaires, c’est -dire que si un policier commet des abus sexuels, il doit être puni sévèrement ».

Kisangani : 1000 cas de mortalité maternelle enregistrés en 2007
Province Orientale | 17 Mars 2008 à 09:30:07

La plupart des cas, sont ceux qui ont été enregistré dans les zones de santé confrontés aux violences sexuelles. Le manque d’équipement approprié, des médicaments, ainsi que la non qualification du personnel sanitaire serait à la base de cette situation, rapporte radiookapi.net

Les femmes enceintes dépourvues des moyens financiers, préfèrent recourir aux traditionalistes. Ces médecins de fortune exigent le payement des soins en nature.
Selon le programme provincial de la santé de la reproduction, seul l’appui à ces zones de santé, l’intégration des activités de la santé de reproduction, ainsi que l’implication de la communauté contribuerait à améliorer la situation. Et pour le docteur Doudou Mbengi, assistant technique au programme provincial de la santé de la reproduction. « il faut commencer par un plaidoyer au niveau des partenaires pour étendre les interventions de la santé de la reproduction dans les autres zones de santé. Sensibiliser les communautés à consulter et venir accoucher dans les structures. Renforcer les capacités institutionnelles. Réhabiliter les équipements, et approvisionner en médicament .»

Violences sexuelles : augmentation des cas, l’impunité bat son plein à coté des croyances fétichistes

RDC | 18 Février 2008 à 08:39:29
Des Violences sexuelles sont devenues monnaies courantes dans l’arrière pays de la RDC. Si à Opala, en Province Orientale le centre d’assistance médico-psycho-social, CAMPS, souligne 59 cas pour janvier 2008. Au Kasaï Oriental, le rapport annuel du fond des nations unies pour la population, publié le week-end dernier fait état de 858 cas de Violences sexuelles faites aux femmes et jeunes filles au cours de l’année 2007, rapporte radiookapi.net

Dans le territoire d’Opala, ces cas de viols sont commis par des Maï-Maï, des policiers et certains civils, les victimes habitant la cité de Opala sont pris en charge par l’Hôpital général de référence et sont également suivis par l’ONG CAMPS. Cependant, le volet judiciaire est quasiment inexistant car le territoire ne dispose pas des institutions judiciaires. Voilà pourquoi, les violeurs arrêtés par la police sont relâchés après le paiement des amendes souvent fixées en nature.
Pour Alexis Onango, chef d’antenne CAMPS territoire d’Opala, cette pratique favorise l’impunité et fait que les auteurs des viols après leurs libérations reposent souvent le même crime. Alexis Onango : ‘‘je vous précise qu’à la police quand on arrête le violeur, on lui demande soit un 100 dollar, soit une chèvre et il est relâché ’’.

La police locale reconnaît, pour sa part, qu’elle n’est pas habilitée à juger un dossier de viol et dit être confronté à des difficultés logistiques. Ce qui ne lui permettent pas de respecter la procédure normale. Balola Nsiambu, commandant de la police au commissariat du territoire d’Opala indique ce qui suit : ‘‘ nous avons un problème d’évacuation des détenus, Opala est très éloigné de Kisangani et les policiers sont contraints de parcourir cette distance à pied avec les détenus. Ils profitent souvent de cette fatigue de ces policiers pour s’évader en cours de route ’’.

Comme moyen de lutte contre ce phénomène, l’ONG CAMPS plaide pour l’organisation des chambres foraines par le parquet de Kisangani. Elle ajoute par ailleurs que la population ainsi que la police doivent être sensibilisées sur certaines notions liées aux violences sexuelles.

Si à Opala, l’impunité est l’une des raisons qui justifie la propension du phénomène des violences sexuelles. Au Kasaï Oriental, des raisons fétichistes en sont l’une des causes à coté du règne de l’impunité. C’est ce qu’a indiqué le docteur Joseph Kayembe, chef d’antenne de cette agence des nations unies au Kasaï Oriental à l’issue d’un atelier de formation des membres de la synergie de lutte contre les Violences sexuelles. Pour lui, ‘‘ le nombre des cas a plus que doublé par rapport à l’année 2006. D’après un rapport publié à l’issue d’un atelier de formation des membres de la synergie de lutte contre les violences sexuelles, le plus grand nombre des cas ont été enregistrés dans la ville de Mbuji Mayi avec à peu près 58 % des cas suivi du district de SankuruSankuru avec 35 % des cas.
Par rapport à l’année 2006, il y a doublement du nombre des cas. Il y a certainement un plus grand nombre des cas qui ne sont pas notifiés parce que ce sont des problèmes qui touchent à la vie intime des personnes
Dans beaucoup des cas où il y a des petites filles qui sont violées, à la base il y a des problèmes des fétichisme, des gens à qui on fait croire que s’ils ont des rapports sexuels avec des très jeunes filles vierges, ils auront de la chance de devenir très riche, il y a l’impunité qui règne ’’.

Kanyola-Kalehe : enlèvements, meurtres et pillages attribués aux rebelles hutus rwandais
Nord Kivu | 17 Mars 2008 à 12:03:25
Deux jeunes filles ont été enlevées dans le village de Tchisaza, trois personnes tuées, dont le chef du village de Tchamishasha, groupement de Nyawaronga, dans le territoire de Kalehe, et du bétail et des biens de valeur pillés la nuit de samedi à dimanche derniers. C’est le bilan des attaques attribuées à des combattants hutus rwandais, rapporte radiookapi.net
Selon l’administrateur du territoire de Walungu, ce groupe d’assaillants a attaqué le village de Tchisaza, à Kanyola, cette nuit. Ils ont enlevé 2 jeunes filles de moins de 20 ans d’une même famille. Le colonel Nyirabaka de la 10e région militaire confirme l’information. Il annonce que des militaires de la 11e brigade ont été lancés aux trousses de ces combattants.

Dans la nuit de samedi à dimanche, un autre groupe supposé être des Rastas a attaqué le village de Tchamisasa dans le groupement de Nyawaronga, territoire de Kalehe, à 70 kilomètres au nord de Bukavu. Selon l’administrateur de ce territoire, ces combattants ont tué le chef du village, enlevé plusieurs personnes et emporté dans la forêt plusieurs têtes de bétails et des biens de valeurs.

D’autres sources signalent l’enlèvement de 12 personnes. Deux autres corps auraient été découverts à côté de celui du chef du village.

Kikwit : violences sexuelles, 23 enfants de moins de 18 ans violés et rendues mères
Bandundu |
13 Mars 2008 à 16:53:56
C’est ce que révèle une récente enquête publiée par la « Synergie de lutte contre les violences sexuelles» dans les deux grands hôpitaux de la ville. La recrudescence de viols pose un sérieux problème de prise en charge, rapporte radiookapi.net

La coordination de la Synergie de lutte contre les violences sexuelles affirme que ces filles-mères précoces et chefs de ménages vivent, pour la plupart, dans de conditions misérables. Elles n'ont aucun soutien et ne bénéficient d'aucune prise en charge sérieuse. Souvent elles sont atteintes d'anémie faute d’une bonne nutrition

Pour la Synergie, le mariage précoce constitue une forme de violence faite aux mineurs et s'identifie à une violation pure et simple de leurs droits. Parmi ces fillles figurent celles qui vendent dans les rues. Elles y sont envoyées par les parents pour la survie de la famille ou simplement. D’autres encore sont cueillies dans la rue et ont des relations sexuelles sans leur consentement. La recrudescence de ces cas et l'absence de partenaires dans la prise en charge de ces filles inquiètent de plus en plus la coordination de la Synergie. Cette ONG envisage pour l’instant une sensibilisation soutenue de la population autour de lois sur les violences sexuelles. Mais les moyens font défaut. C'est pourquoi elle sollicite assistance pour pouvoir mener à bout sa lutte.

Alan Doss : « il faut reconnaître la force, la capacité et le dévouement de la femme »RDC | 09 Mars 2008 à 11:47:57

Le représentant spécial du Secrétaire Général des Nations Unies en RDC a pris part aux manifestations organisées en l’honneur de la femme dans la grande salle du ministère des Affaires étrangères. Dans son mot de circonstance, Alan Doss a félicité le gouvernement congolais pour le soutien qu’il apporte aux femmes, constate radiookapi.net
Alan Doss dénonce les violences dont les femmes congolaises sont victime, alors que, selon lui, elles sont remplies de compétences pour le développement du pays. « Je voudrais sincèrement féliciter le gouvernement congolais pour avoir ratifier la CEDF, consacré la parité dans sa constitution et promulgué la loi sur les violences sexuelles. Cependant, force est de constater que les femmes congolaises continuent de supporter, de façon disproportionnée, les violences sous toutes les formes : les violences sexuelles, physiques, psychologiques, politiques, économiques et culturelles. Sur le plan politique, la sous-représentativité des femmes dans les nouvelles institutions est très visible. Et pourtant, les compétences féminines ne font pas défaut. Quant à la question des violences sexuelles, elles sont toujours utilisées comme armes de guerre par des groupes armés. Les femmes et les filles de toutes les branches d’âge voient leurs droits bafoués. Elles sont blessées et surtout atteintes dans leur dignité humaine. Ne pas en parler, c’est être complice dans ce crime, et surtout de l’impunité qui l’accompagne. Je pense qu’on a souvent parlé des femmes comme des victimes. Mais quand je vois ce matin toutes les femmes ici, je pense qu’il faut aussi reconnaître leur force, leur capacité et leur dévouement. »