mardi 25 mars 2008

Isiro : 49 viols en 1 mois, la plupart sur des enfants de moins de 10 ans

Province Orientale | 25 Mars 2008 à 09:23:40
Ces viols ont été enregistrés pour le seul mois de février par le centre d'intervention psychosocial à Isiro. Selon le professeur Kalala, responsable de cette ONG, la plupart des victimes sont des enfants de moins de 10 ans.
La même source affirme que leurs bourreaux se comptent parmi les creuseurs de matières précieuses et les personnes vivant avec le VIH / Sida. Si les creuseurs pensent naïvement qu'en ayant des relations sexuelles avec des enfants mineurs ils auront plus de chance de découvrir des matières précieuses, les personnes infectées, pour leur part, espèrent trouver facilement la guérison, rapportent radiookapi.net

Lubumbashi : lutte contre les violences sexuelles, la procédure militaire défavorise les victimes

Katanga | 25 Mars 2008 à 10:21:13
Les organisations non gouvernementales de Droit de l’Homme et autres partenaires impliqués dans la vulgarisation des lois en la matière dans cette provine exigent que soient levées les entraves à la justice dans la procédure militaire. Ces associations estiment que cette procédure favorise l’impunité des auteurs, surtout quand il s’agit des militaires. Ce constat a été énoncé lundi, au cours de la table ronde tenue dans cette province, rapporte radiookapi.net
Un des participants à cette table ronde affirme que la procédure qui est suivie par la justice militaire oblige la victime à déposer la plainte à l’auditorat avant que le tribunal ne soit saisi : « et dans ce ces, c’et seul l’auditorat qui peut saisir une juridiction militaire pour traduire l’auteur de l’infraction en justice et généralement lorsque le magistrat peut systématiquement protéger un auteur militaire ou policier des violences sexuelles, ça empêche la victime ou la famille de la victime à avoir accès à la justice. Raison pour laquelle nous avons proposé que dans les codes des procédures judiciaires militaires qu’il soit prévu également le système de traduction directe pour permettre aux victimes de s’adresser directement aux juges du tribunal ».

Ce participant ajoute aussi que la juridiction militaire est confronté au problème des grades des responsables des violences sexuelles, dans le cas où l’auteur serait un lieutenant ou un capitaine, le chef de la juridiction ne pourra pas le poursuivre parce qu’il a un grade inférieur à l’auteur de l’infraction.

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